Le collectif dans les Vosges

Le collectif est naissant dans les Vosges et dans le Grand-Est. Désireux d’alerter sur les dangers et les impasses vers lesquels nous conduit l’obsession de la croissance économique, il cherche par tous les moyens -notamment en périodes électorales- à véhiculer d’autres façons de concevoir le vivre ensemble.

Les idées sont simples et le programme riche. Au niveau national, le collectif s’est lancé dans un exercice intéressant; écrire ensemble, avec toutes nos différences, des constats et des projets par thèmes. Vous pourrez découvrir le résultat de ces réflexions ici.

Les candidats

Sandrine BONNAFE

50 ans, a commencé à travailler comme éleveuse de Chèvre dans un GAEC. A la naissance de ses enfants, elle s’est installée comme maraichère, aujourd’hui avec son AMAP elle nourrit une quarantaine de familles en produits bios à Anould. Elle est décroissante par nature, en harmonie avec l’environnement. Elle a spontanément accepté d’être candidate car elle est d’accord avec notre vision et nos propositions.

Lionel CHAMBROT

50 ans, porte-parole, Nancy (54). Militant actif depuis 2005. Il cherche chaque jour à donner du sens à sa vie : individuellement, il minimise au quotidien son empreinte carbone et lutte contre le système (capitalisme, productivisme, nucléaire, TAFTA, CETA, OGM, Linky, publicité…) ; en collectif, il participe à la construction du monde alternatif de demain (ONG, éco-lieux, agriculture bio, low-tech, monnaies locales…).

Fleur BERTRAND-MONTEMBAULT

29 ans, tombée dans la marmite de la décroissance après un banal exposé scolaire sur la question « développement durable ou décroissance », je n’en suis plus jamais ressortie. Depuis 6 ans, je milite au sein de différents collectifs décroissants, en particulier avec la Maison Commune de la Décroissance (MCD) dont je suis désormais la porte parole.




Félix ZIRGEL

29 ans, Le Val d’Ajol (88).

Depuis la découverte du journal « La Décroissance », peu avant mon baccalauréat, je n’ai jamais pu recoloniser mon imaginaire. J’ai longtemps été de bonne volonté en tentant plusieurs des voies tracées par notre société. Mais de l’université au travail intérimaire en passant par le milieu éducatif, je me suis heurté trop souvent à l’absurde, le révoltant et la désespérance. Puis de lectures en lectures, de rencontres en rencontres et de luttes en luttes, j’ai compris qu’à défaut de solutions offertes, il nous fallait construire un ailleurs.
J’ai découvert l’entraide à Notre-Dames-des-Landes en y séjournant l’hiver 2015. Rencontré des esprits éveillés au contre-sommet pour le climat à Vénissieux durant la COP 21. Mais c’est lors de l’expulsion en 2018 de la ZAD du Moulin (GCO), en me faisant gazer comme tant d’autres que j’ai définitivement compris que bien des personnes ne se veulent plus résignées et encore moins dans l’expectative.
A l’heure où le capitalisme, non content d’avoir avalé l’univers des services et des loisirs, s’immisce désormais dans la vie privée et les relations, il est urgent de se solidariser pour ne pas céder à la simple cupidité du marché les restes d’un monde où femmes et hommes peuvent encore choisir leurs destinées.
La simplicité, le partage, l’entraide, l’art et surtout la compréhension de la Nature en général, ces qualités si souvent rattachées aux doux rêveurs et aux utopistes, sont nos seuls professeurs garants d’une réelle transmission. Celle qui ne scie pas la branche sur laquelle on vit. Celle qui s’indigne lorsqu’on brevette le vivant. Celle qui indique les limites plutôt qu’une course inhumaine après des chiffres délirants. Celle qui nous apprend à cuisiner plutôt qu’à consommer, à planter plutôt qu’à déchiqueter nos paysages, à trottiner par la force de nos muscles et non grâce l’égérie nucléaire. Bref, à respecter le vivant.
Pour cela j’ai décidé de m’écouter enfin ; je suis désormais un artisan-relieur en manque de labeur, certes, mais déterminé à conserver ce savoir qui ne tient qu’à un fil, dessinateur de presse débutant parce qu’il faut prendre la parole et non l’attendre, candidat aux élections européennes en 2019 puis aux élections départementales de 2021 dans le canton du Val d’Ajol (9,O3% des voix) afin de soutenir toutes celles et ceux qui désirent haut et fort moins de biens mais plus liens.

Anne FRIEH

60 ans, Le Val d’Ajol (88), n’a jamais quitté les bancs de l’école. D’abord institutrice, elle est depuis quelques années directrice d’école maternelle. Pas politicienne pour un sou, elle a toujours été sensible aux choses simples et aux rapports humains. Autrefois impliquée dans la vie associative, elle réalise enfin son rêve; créer un lieu d’accueil en proposant le gîte et le couvert aux gens de passage. Elle se lance ainsi dans l’aventure qui prendra forme dès sa retraite avec ses deux fils qu’elle soutient. L’une de ses valeurs est la transmission; qui sait combien d’enfants elle a su accompagner pour qu’ils aillent plus loin dans la vie. Même si l’artifice règne désormais aussi à l’école publique, elle n’a toujours pas de smartphone. C’est en oiseau de passage qu’elle se présente aux élections; simplement et sans ostentation.

Marie-Laure BENOIT

58 ans, préparatrice en pharmacie, habitante de Lusse depuis sa naissance. « Je suis issue d’un milieu agricole de par mes grand-parents et mes parents, mon frère a repris l’exploitation familiale de Lusse en bio, mes 2 enfants sont maraîchers, apiculteurs et agriculteurs bio. Il est donc tout à fait logique que je sois pour la production locale, les circuits courts et surtout une alimentation de bonne qualité. Dans la vie quotidienne je veille à ne pas gaspiller l’eau qui commence à manquer à la Nature. C’est à la portée de tout le monde de ne pas gaspiller l’eau, l’énergie… Je ne suis pas du tout une politicienne, mais j’ai fait la connaissance de Lionel, mon binôme, et j’ai de suite adhéré à ses idées et ses valeurs. Nous ne nous rendons plus compte de ce que nous avons réellement, tellement nous avons trop de tout. Nous ne consommons pas, nous sur-consommons. Nous ne polluons pas, nous sur-polluons. L’homme est le seul responsable de la destruction d’une planète qui n’en peut plus de souffrir, et la seule façon de sauver ce qui peut encore l’être, c’est apprendre à vivre plus simplement, plus respectueusement envers la nature, de revoir notre façon de consommer et de produire. Soyons également plus respectueux envers les animaux, boycottons la consommation de viande animale provenant de l’élevage intensif, d’animaux qui ne voient jamais le jour, nourris aux hormones et aux antibiotiques. Stoppons la déforestation, plantons des arbres diversifiées et adaptés au changement climatique. Lionel et moi optons pour une politique de vie plus saine, plus simple, réaliste et responsable. »

Nancy (Grand-Est)

Sophie NORTON GJ porte sud Nancy

65 ans ; Ex objecteur de conscience devenu objecteur de croissance, ancien » Hippie resocialisé. « Routard (Auto stop) via Maroc / India /Egypte / Etats Unis, Irlande ++.   Anthropologue enseignant , ex prof de Lettres/ Anglais (Éducation nationale) Engagé dans le Monde Associatif depuis + de 40 ans … (Larzac, Bure (enfouissement des Déchets Nucléaires en Meuse), OGM, TAFTA, Monnaie locale, Stop Linky, 5G, passe sanitaire, Co Fondateur d’une AMAP). Contre tout ce qui dénature la condition Humaine, le sens de l’Humain et favorise la Lobbycratie au  pouvoir, son productivisme via la politique qui le sous-tend…   Déplacement … Vélo (non électro Nucléaire) TER, Autobus en priorité….  Engagé dans la Décroissance depuis 2012 … Humanologue et Amis D’Amish