CANTON du Val-d’Ajol (88 – Vosges)

L’écho des Vosges, 1er Juillet

Article peu flatteur; il y a déjà une faute dans le nom… C’est dommage, puisque pour une fois, il y avait de la place pour du contenu. Quelques passages prêtent à confusion; « on critique plus ou moins par internet », « si on vie sainement, on ne se multiplie pas autant », et le dernier paragraphe est carrément incompréhensible. On peut remercier malgré tout ce journaliste qui aura pris un peu de son temps.

Une campagne électorale à zéro euro. Trois passages dans les médias. Et le résultat, lui, est bien là et contre toute attente. Qu’en serait-il avec les mêmes moyens que les concurrents? Nous ne pouvons que constater avec bonheur qu’il existe une réelle attente vis-à-vis de l’écologie politique. Un réel souffle d’espoir. On constate aussi le « recul du repli », recul qu’on espère affirmé dans les urnes dimanche prochain. Il serait dommage, dans une si belle région, de céder la place aux relents démago-sécuritaires. Nous resterons ouverts et collaboratifs pour que le département tende toujours plus vers le respect du vivant et la convivialité. Un grand merci, donc, aux électeurs qui se sont déplacés ce dimanche. Longue vie à l’écologie!

Hélas, peu de temps pour développer les propositions concrètes. Nous voulions évoquer, par exemple, le retour de turbines hydro-électriques qui alimentaient jadis les scieries, la lutte contre la scolyte, les circuit-courts, l’illusion de la télé-médecine pour contrer le désert-médical, etc. Mais parler de Décroissance est déjà un pas! Élections départementales: Le Val d’Ajol – journal du mercredi 16 juin 2021 Vosges-Tv

Départementales 21 : Entre nous – Vosges Tv Exercice difficile; expliquer la décroissance en quatre minutes!
  • Article paru dans Vosges matin; dans la presse, même de bonne foi, les partisans de la Décroissance n’ont de cesse de passer pour des ovnis. Ils sont « à contre courant » et souvent « contre ». Les possibilités de s’étendre sur le sujet sont minces. Ainsi, on retrouve l’image de néo-ruraux qui ont tant de conseils à donner aux autres. « S’isoler loin de l’urbanisation » n’est pas un projet politique en soi. Cela n’est pas possible pour chacun de nous, même si l’écologie radicale souhaiterait que chaque être ait accès aux connaissances et au travail avec la terre. Quant à la « dissonance cognitive » sur l’usage du numérique, cela mérite une explication. Nous ne pouvons lutter contre les ravages que subit notre monde sans en questionner l’origine. Les virus arriveront nombreux, et avec eux d’innombrables fléaux. Faut-il rappeler que le numérique est la cause de guerres multi-latérales dans le monde? Qu’il participe vivement à l’épuisement des ressources et au réchauffement climatique? Voilà un point que n’osent pas aborder les tenants de la croissance. Sans parler de l’artificialisation des relations humaines qui informatisent nos émotions. D’où la notion de dissonance cognitive. Enfin, lorsqu’on parle de « profiter » de l’existant en matière d’urbanisation, nous pouvons songer à Plombières-les-Bains où les enthousiasmes sont nombreux et qui mériteraient des financements concordants.
  • article en ligne

Anne Frieh et Félix Zirgel sont habitants depuis peu à Le Val d’Ajol.

La première (directrice d’école maternelle) est la mère du second (relieur et illustrateur) !

C’est après des années de recherches pour quitter un village pavillonnaire alsacien qu’ils ont enfin trouvé le terrain propice au bourgeonnement de leurs rêves ; faire éclore un lieu de rencontre en tous genre. Nous pourrions parler de nouveaux-ruraux si Anne Frieh n’avait pas grandit dans la paysannerie ravagée depuis lors par la politique destructrice du remembrement. Politique qui a transformé les petites terres de son père en champs de maïs sans âmes et sans limites. Quant à Félix Zirgel, il a délaissé ses études à force d’engagements dans les luttes écologistes. Étudier les grands penseurs à la faculté ne lui suffisait pas. Il fallait passer au concret et c’est à Strasbourg que ses convictions se sont ancrées pour de bon. Les jolis canaux de la Bruche dévastés pour laisser place à un couloir de camions ne peuvent laisser indifférents les personnes qui sont sensibles à l’équilibre et à la beauté de notre monde.

Aussi, l’engagement ne doit pas se faire dans un coin reclus. Le repli est à combattre sans cesse. C’est pourquoi, au lieu de se limiter à la critique (étant de nouveaux arrivants dans le canton, ils n’ont aucune prétention à dire ce qui va ou ne va pas), ils ont décidé de participer à la vie (presque-)démocratique : porter aux départementales et sans vision électoraliste le message d’une autre philosophie, celle de la Décroissance.

La Décroissance est souvent victime de préjugés réducteurs. C’est pourtant un courant de pensée humaniste et pertinent. Il critique la notion de technique en voulant remettre la technologie au service de ses utilisateurs et non l’inverse. Loin de la banale écologie qui est devenue le fer de lance du capitalisme, comme EELV, elle combat également à la racine la consommation effrénée en invitant tout simplement à consommer moins. Cette auto-limitation n’est pas punitive si nous savons cultiver les liens et le partage, mais par-dessus tout la transmission inter-générationnelle.

Les élections départementales se prêtent bien à ce combat. Les choses essentielles se jouent souvent au niveau local, même s’il faut parallèlement penser global !

Ainsi le département des Vosges peut s’imaginer en plusieurs territoires distincts (par vallées, par montagne…), que nous appelons bio-régions, chacune devant chercher son unité autour du lien social et de la solidarité, de la démocratie participative, de l’autonomie alimentaire et de produits essentiels.

Le Département est un maillon essentiel, avec les communes, d’une vie sociale locale à taille humaine.

Moins de biens, plus de liens !

Pour en savoir plus sur notre candidature, nous vous invitons à consulter notre site

https://decroissance-elections.fr

Sur ce site : nous avons réfléchi aux points clefs de la situation politique et sociale actuelle, que nous avons regroupé en 12 thématiques. Elles forment un programme réalisé par des citoyens de tous horizons et qui se veut représentatif des différentes facettes de la décroissance.

Communiqué de Anne Frieh et Félix Zirgel:

Nous présentons notre liste citoyenne au canton de Le Val d’Ajol pour les prochaines élections cantonales de juin 2021. Il nous semble important de porter une autre voix que la seule Croissance et nous faisons une campagne électorale à zéro euros.

Le binôme vous présente sa candidature dans le post précédent.

Il y a 3 piliers à la décroissance :

la décroissance comme rejet ; être décroissant c’est être anticapitaliste, antinucléaire, anti-OGM, anti-gaz de schiste…

la décroissance comme projet ; être décroissant c’est rêver d’une société revenue à échelle humaine, dans une multitude de bio-régions, une société fondée sur les valeurs de responsabilité écologique, de décence sociale, d’émancipation personnelle, de partage, de sobriété…

la décroissance comme trajet ; car il va bien falloir avant l’effondrement une transformation radicale de nos modes de vie dont la boussole politique impérative sera la soutenabilité écologique et la démocratie participative.

Nous contacter :

decroissance-vosges@laposte.net

Le programme de la décroissance en détails :

https://decroissance-elections.fr

La décroissance c’est l’ensemble des mesures politiques qui devrait permettre de repasser – démocratiquement – sous les plafonds de la soutenabilité écologique afin de retrouver des modes de vie décents (socialement) et responsables (écologiquement).

La décroissance, c’est le bon sens !